Ô' LEs Chœurs #28

Samedi 02 novembre > 20h30
Salle de l’Auzelou

ORANGE BLOSSOM /// VULVES ASSASSINES /// LE PEUPLE DE L’HERBE /// ASTÉRÉOTYPIE

G

ORANGE BLOSSOM

Impossible de ranger Orange Blossom dans une boîte quand bien même elle contiendrait le monde, car Orange Blossom va bien plus loin que de “la musique du monde”. Electro alors ? Idem. Orange Blossom est la vision de Carlos Robles Arenas, un compositeur mexicain basé à Nantes qui a été piocher dans la tradition turque, égyptienne, malienne, sénégalaise et cubaine, avec des voix chantées en arabe, persan et portugais pour offrir au monde un quatrième album de musique actuelle, limpide et mystérieux à la fois. Attirants comme un chant de sirène, ces treize nouveaux morceaux depuis dix ans nous baladent entre un dance floor déchainé et une salle de méditation sans aucune contradiction.

Si la beauté avait une bande son, il y aurait des morceaux d’Orange Blossom dedans.

Vulves assassines

Photos de Vulves Assassines

Les Vulves assassines c’est du punk-rap de l’espace, avec DJ Conant
et MC Vieillard, deux rappeuses hurleuses aux machines, et l’immense
Samy à la guitare électrique. Les Vulves assassines font danser fort, chanter en cœur, saigner les oreilles. Et surtout, elles font réfléchir. Leurs deux albums, Godzilla 3000 (2019) et Das Kapital (2022) abordent les sujets importants : la lutte des classes, les extra-
terrestres, le chômage, l’IVG, les gros muscles, et bien sûr l’amour. En 2023, leur chanson La Retraite a été excessivement diffusée dans toutes les manifestations syndicales de France. Les Vulves assassines, c’est l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, un monde où le Cac40 serait le nom d’une boisson chocolatée bio et accessible à tous. Marxistes, féministes, elles chantent le futur.

Le Peuple de l’herbe

Mélange d’énergie scénique, de samples, de rages urbaines et de paroles bien calibrées, servi par une identité visuelle forte, le Peuple de l’herbe s’est taillé une réputation en imposant sa présence dans les plus gros festivals et les plus petits clubs. Ils sont de retour en ce début d’année pour présenter leur nouvel album « 10 ». Entre cabotages hip-hop et navigations punky-noisy-pop-rock, 10, le bien nommé dixième opus du cosmopolite Peuple de l’Herbe s’avère aussi prodigieux que déroutant. Comme si le voyage ne faisait que commencer…

Mélange d’énergie scénique, de samples, de rages urbaines et de paroles bien calibrées, servi par une identité visuelle forte, le Peuple de l’herbe s’est taillé une réputation en imposant sa présence dans les plus gros festivals et les plus petits clubs. Ils sont de retour en ce début d’année pour présenter leur nouvel album « 10 ». Entre cabotages hip-hop et navigations punky-noisy-pop-rock, 10, le bien nommé dixième opus du cosmopolite Peuple de l’Herbe s’avère aussi prodigieux que déroutant. Comme si le voyage ne faisait que commencer…

Astéréotypie

« Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme… La vie réelle est agaçante ! ». Tels sont les mots de Claire Ottaway, la nouvelle recrue
d’Astéréotypie, groupe de post-punk énergique tirant parfois sur le garage-rock ou le noisy. Né en 2010 au sein d’un Institut médico-éducatif, ce groupe (d)étonnant revient avec un troisième album fait de textes atypiques et de phrasés lunaires qui aimantent l’oreille et nous embarquent dans une expédition à haute intensité affective. Croiser le collectif Astéréotypie, ça secoue. Ça fait bouger les jambes quand ça s’élance, ça désarticule les bras à chaque scansion ou rupture de tempo, ça fait hurler en chœur à s’en froisser les cordes vocales et ça fracasse les a priori pour peu qu’il en reste. Aucun groupe ne ressemble à
Astéréotypie dans la Drôme, ni sûrement même dans le monde… la vie réelle est parfois réjouissante !